Bon les gars, pour en revenir au sujet qui nous intéresse, ci-joint les prévisions pour ce week-end en haut du Tourmalet

http://www.meteonews.fr/index.php?page=wetter_pas&lang=en&wetter_pas=07000019

Beau mais pas chaud ! On savait qu'on y ferait pas de la bronzette, mais faudra pas s'éterniser
Le col est toujours fermé à la circulation auto, mais j'ai lu quelque part qu'il y avait une tolérance pour les cyclistes... On verra sur place

en attendant les récits qui ne vont pas manquer de venir un petit mot pour ceux qui sont restés à Bordeaux :

temps ensoleillé le 1er jour, soleil et nuages le 2ème, une légère bruine est tombée dans l'après midi au moment du repas.
parcours magnifique (et rude )
hébergement nickel
ambiance top
mention spéciale pour le cadet (définitivement passé en 2ème année) qui a franchi le Tourmalet au courage, le guidon entre les dents
bref, un super week-end
allez, c'est parti pour les récits, à vous les gars....
JP

Et bien moi je me suis tout simplement régalé !
Ce fut un week-end « géant »…

Géant comme le dénivelé cumulé sur les deux sorties du week-end :
- 3380m et 5 cols le samedi, avec le col de Coupe, le col de Couret d’Asque, le col de Palomières, le col du Tourmalet et le col d’Aspin (par Payolle) – 134 km au total
- 1700m et 2 cols le dimanche, avec le col d’Aspin (par Arreau) et la Hourquette d’Ancizan - 85km au total
L’équivalent d’une Marmotte en deux jours…

Géant comme les paysages et panoramas qui nous ont accompagné tout au long du week-end. La météo était de notre côté avec un samedi superbe , ensoleillé mais pas trop chaud, et un dimanche plus timide mais tout à fait correct. Il a suffit qu’on soit rentrés pour que la bruine se mette à tomber : top !

Géant comme le Tourmalet, point d’orgue du week-end, certes pas le plus beau des cols mais le plus difficile. Je revois encore les passages sous les pare-avalanches, l’entrée dans la Mongie avec ce mur à plus de 10%, les derniers kms avec les congères en bord de route et cette sensation de fraîcheur qui vous gagne à l'approche du sommet...

Géant comme l’ami Philippe, ze star du week-end, l’antithèse morphologique du grimpeur, qui a su aller au bout de lui-même pour relever le défi du Tourmalet. La montagne lui a rappelé à quel point elle pouvait se montrer dure avec ceux qui l’affrontent, mais là monsieur Moucheron, je tire mon chapeau au gars qui n’a commencé le vélo que depuis un an, qui n’a pas trop le temps de s’entraîner, et qui pourtant s’arrache avec le mental que certains coureurs aguerris n’ont pas.

Géant comme l’ami Bendichou, petit par la taille mais si grand par le cœur, que je revois encore en train de pousser notre cadet national, perclus de crampes, dans les derniers kms de la sortie de samedi. Dans les moindres détails, JPB est quelqu'un qui pense aux autres avant de penser à lui-même, équipier modèle au service du groupe.

Géant comme le plaisir que j'ai éprouvé dans les descentes, avec la joie d'avoir enfin des freins qui "freinent" ! De descendeur nul, je passe au statut de descendeur moyen. Le Colombien est mort ! Je dois encore progresser pour suivre Christophe et JPB, mais déjà je me fais plaisir.

Géant comme le gîte où nous avons créché, 28 places pour 13 gars, c'était grand confort, plusieurs salles de bain, lave-vaisselle, grande gazinière, bel espace de vie... Avec en prime un très bon accueil du maire. Une adresse à retenir !

Géant comme la quantité de nourriture absorbée par les VCCistes et consorts, la montagne ça vous gagne mais surtout ça vous creuse ! On aurait tous bouffé une vache en fin de journée, et pourtant c'était pas faute de s'alimenter en route.
Question logistique, mention spéciale à JPP qui a dirigé la corvée "courses" de main de maître.

Géant comme l’ambiance qui a régné dans notre groupe de 13 bonhommes, que ce soit au gîte ou sur le vélo, l’entente était parfaite avec un excellent état d’esprit. Nos deux « externes » triathlètes, Eric et JPS, se sont parfaitement intégrés au groupe. On espère les revoir à l'avenir.

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais je laisse le soin à mes petits camarades de raconter leur part d'émotion.
Ce week-end que j'attendais tant m'a rappelé aussi à quel point le vélo est pour moi indissociable de la montagne, à quel point j'aime grimper, et à quel point la montagne est pour nous tous une leçon d'humilité...

A bientôt pour de nouvelles aventures !
Greg

Alors là, Greg félicitation; Géant comme récit, j'ai eu l'impression d'être avec vous avec la fatigue en moins.

très bon récit bravo à vous

Pour quelqu'un comme moi qui a prêché longtemps pour un club cycliste sortant des schémas traditionnels et cultivant la convivialité autant,voire plus, que la performance c'est une grande satisfaction de lire ce récit.
La performance est bien là, ô combien, et mon seul regret de cycliste, ce n'est pas de ne pas avoir engrangé les victoires en circuit, mais de ne pas avoir eu les qualités physiques pour faire ce genre de randos.
Bravo à tous ! Vous écrivez de belles pages du VCC...et je sais de quoi je parle...

Bonjour à tous les VCCistes,

Après ce brillant récit de Greg, pour ma première participation à ce type de rendez-vous, les mots CONVIVIALITE, RESPECT me viennent en premier et ont résonné tout au long du W.E..

Vendredi après midi arrivée à Lannemezan vers 18h30 nous sommes accueillis par Richard, séparation en 2 groupes, réception du gite et courses.

Nous prenons ensuite la possession du lieu d'hébergement sous un ciel couvert. Le gite est confortable est spacieux bravo Richard, un endroit vraiement paisible et calme.

Samedi après une nuit agitée 'en ce qui me concerne' départ 9h00 pour une journée inoubliable.

En hors d'oeuvre les cols des baronies permettent de ce mettre en jambes et découvrir la nature et les paysages de moyenne montagne. Nous restons groupé jusqu'à Sainte Marie de Campan, au pied du géant !!! Il est environ 12h, lorsque nous attaquons l'ascension le panneau signale que le col est ouvert, nous indique la distance: 16,9 km, ainsi que l'altitude de départ : 840 m pour une altitude d'arrivée à 2114 m.
C'est parti pour moi c'est une première, ce col, cette altitude, mon objectif très personnel, ne pas s'arrêter, gérer l'effort. Je part avec Christophe à allure modéré, avec un groupe de Triathlète de LA ROCHELLE. A partir du lieu dit GRIPP la pente devient sérieuse, on ne discute plus chacun est dans l'effort et trouve son rythme. Le soleil nous accompagne, Christophe part devant, bientôt suivi de Jean Pierre B, Pascal, Greg et Eric. Les pares avalanches, la Mongie sont des passages paritculièrement difficiles, la végétation change, la fraîcheur est là, les neivets apparaissent, après La Mongie plus de panneau kilométrique, on apprendra le soir à table qu'ils ont été volés (infos de Philippe). Ne pas lacher aller jusqu'au bout sans faillir. Puis enfin le sommet la route est bien dégradée, je retrouve les VCCistes, nous sommes tous très heureux d'avoir atteint cet objectif. Nous attendons Philippe mais le froid nous déloge et nous nous élançons dans la pente, pour descendre retrouver un peu de chaleur, Philippe est là à 2 ou 3 kms du sommet, il va le faire. Nous l'attendons à Sainte Marie de Campans, une bonne restauration à Payolle avant la dernière ascension le col d'Aspin.
Un bon repas, une bonne nuit de sommeil, le petit dej' calorifique et c'est reparti à la même heure que la veille. L'objectif 'le col d'Aspin' par Arreau, la route de ce col est plus agréable que le Tourmalet, la descente de la veille par cette même route nous a permis d'appréhender les difficultés. Ce qui conditionne la qualité de la montée c'est l'état de forme du jour, comment ai-je récupéré ?

Je démarre l'ascension à Arreau avec Christophe qui dès les difficultés s'éloigne inexorablement, puis Jean Pierre B me dépasse suvi de Eric, Pascal et Greg. L'ascension solitaire redémarre, le cardio ne monte pas, les jambes suivent tant bien que mal. Les kilomètres s'égrennent. A 3 kms du sommet je suis rejoins par un local qui me fait la causette 3' puis décroche. Les vaches sont là au sommet imperturbables elles posent également pour la photo. Philippe nous rejoint très vite. descente sur PAyolle, puis à gauche Hourquette Ancizan, pas mal de coup de cul, qui font mal aux jambes, une descente, un petit plateau très sauvage puis le sommet en vu, c'est les derniers kilomètres sérieux du W.E.

Retour au gite ou Richard nous a préparé le repas, chargement, nettoyage, puis c'est le retour sur CANEJAN.

Pendant le repas nous pensons déjà au lieu pour l'année prochaine. La Montagne toujours et encore, les pyrénées très certainement, ...

Ce W.E.

Slt les montagnads,

Je rentre de Bretagne après 4 jours assez froids et mitigés niveau temps ( pour le reste je n'ai pas eu à me plaindre),je viens tout juste prendre connaissance de cette sortie club.

Après le récit de Greg, toujours aussi prolixe, mais quel talent jeune homme , et celui de Pascal.G, qui n'en est pas dépourvu , je constate que ces 2 jours resteront gravés dans vos mémoires tant ils ont été agréables (faisant oublier les heures de souffrances terribles pour certains, chapeau mon cher Philippe , et tous les autres à de degrés différents).

Je regrette de n'avoir pu vous accompagner , mais, c'est ainsi.

A bientot sur le vélo .
Alain

Je rebondis sur les beaux réçits de mes compagnons de route, pour vous faire profité d'un joli texte qui résume assez bien ce que j'ai ressenti en montant l'Aspin le 2 ème jour. et qui rejoint sur de nombreux points ma philosophie du vélo et ce que j'y recherche.

Mais avant, un grand merci à tous les Vccictes, moteur de ce week end de rêve dans ce coin de montagne sauvage. une météo incroyable, un super esprit de groupe, des veillées animées avec les anecdotes croustillantes de Guy sur le milieu du sport pro, et les expériences passionnantes d' Eric sur des épreuves incroyables comme l'Iron man d'Embrun.

Pour le 1er jour de montagne, l'ami Pascal, nous avait préparé une recette dont lui seul a le secret, en entrée: les baronnies, en plat principal: le Tourmalet, et en dessert: l'Aspin, et je peux vous dire que le plat de résistance m'a fait bien mal aux jambes!!! mais je l'ai pas mal digéré, et j'en viens donc au texte:

A vélo on prend plaisir. Mais au delà du plaisir, et cela arrive parfois, c'est la divine surprise,il y a la volupté.
Cela existe, je l'ai rencontrée. ce qui en fait le charme, c'est l'inatendu, cequi en fait le prix, c'est la rareté. C'est plus qu'une sensation, c'est un sentiment, parce que l'émotion y tient sa place autant que l'action.
Au risque de surprendre, je tiens que la volupté à vélo est absente du champ de la compétition. En course, la menace de l'échec ou l'excitation du succès génère au mieux l'euphorie,laquelle semble bien fade comparée à la volupté.
La volupté à vélo, c'est délicat,c'est intime et c'est éphémère.ça vous arrive,ça vous prend,ça vous entraîne, et ça vous quitte. C'est une combinaison de vitesse et de facilité, de force et de grâce.
C'est un pur bonheur. (Jean Bobet "demain on roule").

Pour finir remerciement spécial pour Sergio qui m'a prêter son Madone sans lequel je n'aurai pas finit aussi frais.

Un spécial chapeau bas à notre Capitaine de route à tous, notre JP B national qui à presque 60 piges m'impressionne tjrs autant!!!
Et aussi à notre cadet qui nous a fait une grosse démo d'abnégation et de jusqu'auboutisme!!! Nous prouvant ici qu'il n'était pas grand que par la taille!!!

Pour ma part je me sentais de mieux en mieux et j'aurai bien prolongé le week end de quelques jours!!!!

a quand le stage montagne de 4 jours???
Le +dur serait surement la négo avec madame!!!!

A+

Quel plaisir de vous lire ! J'en ai les jambes qui frissonne .
A bientôt sur les routes.

Lolo